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Refaire le Monde
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5 février 2011

De la nécessité absolue de lever le nez de nos burqas pour envisager une situation globale

Si, fait assez rare, j’écris un article, c’est qu’il me paraît essentiel d’aborder ce que je considère comme deux erreurs de jugement importantes, commises en Europe et le reste de l’Occident, et ce par énormément de gens, toutes sensibilités politiques ou même culturelles confondues:

■ Celle de rester embourbé dans le détail, comme par exemple la burqa, les minarets, les demandes farfelues de la communauté musulmane dans les domaines tels l’éducation nationale ou encore l’entreprise, au lieu de regarder la situation de l’islam dans sa globalité, c’est à dire mondialement. Car, dans les faits, l’islam est devenu préoccupant dans le monde entier, pays musulmans inclus.

■ Celle de ne pas aborder, ni de près ni de loin et ne serait-ce que pour faire un constat de la situation, la réelle nature des divers problèmes rencontrés à son égard. Et celle-ci est directement conséquente de la première: Nous nous maintenons dans l’erreur.

En citant ces deux erreurs, c’est aux peuples que je pense:
Soyons honnêtes et francs deux secondes, les dirigeants sont, eux, en train de jouer des élucubrations de coup en trois bandes qui sont invariablement des coups d’épée dans l’eau. A leur décharge, il est vraiment très difficile de réussir un coup en plusieurs bandes quand on a trois trains de retard et des œillères…

Inutile donc d’aborder les positions des gouvernements ici car rien ne les fera changer d’optique. Leur vision est et restera totalement foireuse car ils se borneront à poursuivre aveuglément deux buts qu’ils n’atteindront pas: La paix (de surface) et des intérêts économiques (y compris sous la surface) et de stratégie internationale économique qui, eux, seront peut être partiellement atteints mais de toutes façons éphémères.

Non, c’est aux opinions publiques que je pense… Et ce sont les seules qui importent car, au bout du chemin, ce sont elles qui font basculer un statu-quo: Il en a presque toujours été ainsi depuis que le monde est le monde. On a même créé une expression pour ça: La politique rattrapée par la réalité.
Nos opinions publiques, donc, sont dans une erreur qui leur est chronique et qui consiste à être mobilisé, ou pas, mais toujours à propos de détails.
A leur décharge, les médias les abreuvent d’une soupe insipide dans laquelle, en fin de compte, les seuls qu’on puisse blâmer réellement sont les curés chrétiens car ce sont les seuls qui la ferment quand on le fait… Pas très malins d’ailleurs ces curés, et il y aurait beaucoup à dire sur le sujet, car une partie d’entre eux va bien plus loin que se contenter de se taire et appuient clairement l’islamisation (je dis bien « l’islamisation » et non « l’islam »).
Fort heureusement, il en existe encore qui ont toujours ces deux facultés essentielles à tout humain: Voir et déduire.
L’Abbé Pages en est sans aucun doute un des plus emblématiques: Un prêtre « couillu », c’est une vraie bouffée d’air frais! Et c’est un athée convaincu qui vous dit ça…

Mais revenons à nos moutons… Le peuple est divisé en deux camps principaux et qui, évidemment, s’affrontent.
D’un côté une majorité encore silencieuse, écrasante et toujours croissante, de gens qui pensent que « Maurice pousse le bouchon un peu trop loin » à propos de l’islam, et une minorité gesticulante, bruyante, beuglante même, qui traite la première de raciste et plaide pour l’Amour, remède miracle de tous les maux et auquel aucun intégriste, si radical soit-il, ne peut résister pour peu qu’on l’aime vraiment profondément. C’est la théorie de l’enfant-roi appliquée aux fous de dieu…

Petite parenthèse en passant, à l’attention des membres du deuxième camp: Nous ne sommes pas en 1970 mais en 2011. Le racisme « par préjugé » n’existe plus ou quasiment plus. Il n’y a plus de racistes car tout le monde a des amis, copains d’enfance et collègues issus de l’immigration et, par conséquent, tout le monde sait très bien que les problèmes qu’ils rencontrent n’ont rien de racial. Il y a des inquiets qui ont de très bonnes raisons de l’être et des victimes à qui la décence, la morale et la justice vous interdit de reprocher quoi que ce soit. Merci.

Le combat entre ces deux forces paraît à première vue inégal… Stupide aussi, certes, mais inégal.
Il ne l’est pas car si le camp du ras-le-bol grossit de jour en jour, celui de la gesticulation prétendument humaniste (envers tout le monde sauf les français, en fin de compte) a deux féroces alliés de premier choix: 99% des médias qui n’hésitent plus modeler et, au besoin s’inventer, une opinion publique et bien entendu une part colossale du paysage politique. Tous deux despotiques car galvanisés par un aveuglement idéologique à rappeler des souvenir tendres à tout ancien membre du PolitBuro… Des gens comme feu le politicien Cohn Bendit, d’une « vert » qui n’a jamais été autre chose que rouge comme c’est si souvent le cas, et qui, bien dans cette optique, a de toutes façons dit publiquement qu’il fallait « en finir avec cette absurdité qu’est la majorité démocratique car elle a toujours tort« …

Tout ce beau monde est ainsi bien occupé, bien distrait, et ce d’autant plus que la situation ne va pas en s’arrangeant et que ne cessent de faire leur apparition nombre d’exigences, allant du farfelu au carrément problématique, mais aussi des conflits ouverts, à des degrés divers, qui peuvent tout autant concerner des questions françaises que palestiniennes, égyptiennes, tunisiennes ou n’importe quel autre pays lointain.
Tout le monde est tellement occupé qu’il ne voit pour ainsi dire pas du tout que ces diverses crises d’acné sociale sont en fait bel et bien partie d’un ensemble, global, mondial et… intemporel. Inutile sans doute de vous prouver la globalité de ces problèmes, sans doute pas à vous qui en savez assez pour avoir atterri sur cette page, mais l’intemporalité est une chose à au moins illustrer.

Pour ce faire, je vais prendre l’exemple de la naissance des rapports entre la culture juive et l’islam naissant:

■ J-1: L’insouciance jouissive: Les deux côtés savent que l’autre existe, mais n’en ont honnêtement pas grand chose à faire. C’est « l’avant »: Un état formidable qu’on appelle communément la Paix.
■ Jour J: Mahomet, juché sur son islam, décide que finalement c’est pas très correct que des gens vivent à côté de lui sans en devenir les sujets dûment asservis: Il se lance donc dans la conquête, d’autant qu’il fait beau et qu’on s’emmerde un peu en l’an 700 et quelques, dans le désert, sans télé ni internet…
De tout évidence, ce jour marque la fin de la paix.
■ J+1: Mahomet a bien montré qu’il sait faire couler le sang, les juifs ont compris que c’est un fou et qu’il serait donc plus raisonnable de tenter une approche diplomatique. S’engage alors, sur l’initiative des juifs, des négociations pour établir un accord permettant de coexister qui s’avèrent aboutir à un succès: L’accord est signé et les juifs se relaxent.
■ J+2: L’accord n’est que très partiellement observé et les juifs se rendent compte que, décidément, il n’y a pas d’autre issue que se battre: Ils l’expliquent à notre cher Mahomet qui les déclare immédiatement et irrémédiablement lie de l’humanité, rien de moins. Ceci est « l’après », et il s’étend ad vitam æternam car l’islam a au moins deux choses bien dures: Le crane et la dent.

Ce qu’il faut retenir de cette histoire, c’est que, forcés de se défendre contre l’esclavagisme que leur offrait un islam au grand cœur, les juifs furent déclarés ennemis jurés de l’islam et que les conséquences en sont une guerre jusqu’ici permanente, dont on s’est assurée qu’elle ne cesse jamais en la gravant dans une bonne partie du coran et des hadiths, et que cette situation est toujours d’actualité aujourd’hui, en 2011. Ça dure depuis 1400 ans!

C’est que, voyez vous, une fois que « l’islam » a un jour estimé justifié de vous définir comme son ennemi, vous n’êtes plus face qu’à deux issues possibles: Soit il organise votre génocide, soit votre esclavagisme, en fonction de votre réaction. Et le plus cocasse, c’est que, même face à ces deux menaces, vous n’aurez pas le choix car les deux se succéderont, en fonction des besoins du moment, et ce tant que la Terre sera ronde et que l’islam sera islam.
L’esclavagisme est une constante de l’islam. Mieux que ça: L’islam est l’esclavagisme élevé au rang de « religion » (comprendre « système esclavagiste »).
Jugez en vous même:
Mahomet est l’esclave de dieu;
Les musulmans sont les esclaves de dieu et Mahomet;
Les musulmanes sont les esclaves de dieu, de Mahomet et des musulmans mâles;
Les « dhimmis » (mécréants tolérés avec un statut de sous-citoyen en islam) sont les esclaves de dieu, de Mahomet, des musulmans et des musulmanes;

Et ainsi de suite, le juif arrivant dans cette pyramide à peu près après le chien et le porc…
L’islam, et ce mot signifie « soumission » en arabe, EST SYNONYME d’esclavagisme!

Pour en revenir à des temps et lieux plus familiers, il semble bien que cette situation des juifs ne devienne aussi irrémédiablement la notre et il devient facile de le comprendre pour peu qu’on s’informe un minimum et qu’on regarde la photo d’ensemble plutôt que focaliser sur les symptômes de l’ordre du détail, même si leur degré de gravité peut parfois être indiscutable. Et c’est ce que je me propose de vous exposer, très rapidement:
Pour des tas de raisons comme la mise en place au Moyen Orient de dictateurs par les USA, le soutien de pays comme la France à d’autres dictateurs en pays du Maghreb, l’ère coloniale, l’interdiction de la burqa, nos « réactions » sur les décisions prises par les dirigeants de pays islamiques, e cetera,
l’islam nous voit déjà comme des « ennemis de l’islam ».
Notre concept même de démocratie est perçu comme une menace à l’islam (et à raison vu que, à la longue, la liberté finit toujours par attirer des nouveaux adhérents).
Il y a grosso-modo entre 50 et 65 millions de musulmans en Europe. Leur nombre grandissant dans les pays laïques, traditionnellement chrétiens, ne cesse d’augmenter, ne serait-ce que par leur démographie galopante et par conséquent leurs demandes se font de plus en plus nombreuses et de plus en plus fermées à toute discussion. Est-il besoin de rappeler qu’en Angleterre ils en sont à demander l’instauration de la charia, tout simplement.
Il est déraisonnable d’imaginer que ces demandes vont aller en se raréfiant car il n’y a pas intégration. Pire que ça, il y a un refus grandissant d’intégration, qui en est d’ailleurs aujourd’hui à être plus ou moins comparée à un crime…
Les demandes vont donc continuer à se multiplier, entraînant par là même un raz-le-bol grandissant dans les populations autochtones. Ce double front montant va forcer les politiques, indépendamment de leur bord
a vouloir marquer des limites.
Peu importe la nature de ces limites et l’endroit où ils les placent, tant qu’elle ne seront pas l’instauration pure et simple de pans entiers de la charia, l’islam les verra comme une « attaque » d’un « ennemi de l’islam ».

La conclusion, aussi peu ragoûtante qu’elle soit, c’est que le conflit apparaît INÉVITABLE et que nombre de concessions qui sont faites en tentant de le retarder ne sont que des pures pertes, potentiellement autant d’armes contre nous non seulement une fois le conflit ouvertement déclaré mais aussi, et commençons à le constater dans les fait, dès aujourd’hui…

http://www.bivouac-id.com/billets/de-la-necessite-absolue-de-lever-le-nez-de-nos-burqas-pour-envisager-une-situation-globale/

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