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22 septembre 2010

Des militantes violées par des Arabes, les féministes de gauche se taisent

Variation sur le thème du sanglot de la femme blanche et de la dissonance cognitive d'une certaine gauche qui ferme les yeux sur la misogynie, l'homophobie, le sectarisme  et le suprémacisme de ceux qu'elle soutient.

Le harcèlement et le viol de militantes israéliennes et européennes en Judée et Samarie, un phénomène généralisé, est un secret bien gardé qui, selon la militante Roni Aloni Sedovnik, pourrait saper les fondements idéologiques sur lesquels reposent les demandes de cessation de l'occupation des territoires.

Aloni-Sedovnik explique que lorsque des militantes pour la paix venant d’Israël ou de l’étranger se rendent en Judée et Samarie et manifestent contre «l'occupation» israélienne, elles sont agressées sexuellement par les hommes arabes qu’elles sont venues aider. Ce ne sont pas des incidents isolés, souligne-t-elle. Il s’agit plutôt d’un phénomène «courant et généralisé» impliquant la violence verbale et physique. Elle accuse le camp de la «paix» de dissimuler ces faits pour éviter d'offenser «les Palestiniens et leur culture, qui voient les femmes comme des objets sexuels.» Elle accuse les médias israéliens d’être complices de cette dissimulation :

«Pourquoi n’entendons-nous pas la voix des féministes radicales qui répètent jour et nuit que l’occupation c’est l’occupation, peu importe que l’oppresseur soit une nation ou un homme qui opprime une femme ? Il semble y avoir un fossé entre la théorie des féministes radicales de gauche sur la résistance active à l'occupation des Territoires, et leur déni de la conquête violente des femmes.»

Plus tôt cette année, un blogueur et mordu de littérature nommé Yeouda Bello, qui écrit à divers endroits sur l'histoire et la théorie de l'évolution, a publié sur son blogue un billet au titre frappant: «Les activistes féministes de gauche sont violées jour après jour, nuit après nuit.» Bello n’est pas un ultra-nationaliste ; il soutient la création d'un état palestinien, ce qui le rend d'autant plus crédible.

«On m'a parlé de cas de viols de femmes qui ne sont pas juives: une militante européenne de gauche, une bénévole de la Croix-Rouge et une jeune femme arabe de Jaffa, écrit-il. Ces viols ne visent pas seulement à satisfaire l’appétit sexuel. Ils sont habituellement commis d’une manière systématique afin de rendre la jeune femme enceinte pour ensuite la prendre comme épouse, après qu’elle se soit convertie à l’islam, bien entendu. Nous savons que ce système existe par les témoignages de femmes qui ont subi un traitement similaire en Israël et ont fui vers Europe. Mais il est difficile de fuir les territoires palestiniens. Parfois, ces femmes, dont certaines ne sont plus jeunes, ne sont jamais autorisées à quitter leur foyer sans être accompagnées de peur qu'elles ne s'enfuient.»

Si l’on comparait la liste des militantes étrangères qui entrent en Judée et Samarie avec la liste de celles qui en sortent, affirme Bello, l'ampleur du phénomène serait démontrée. «Tout le monde le connaît, mais personne n'ose en parler. Les Palestiniens ont été transformés en martyrs. Sur les chaînes de télévision du Moyen-Orient, les soldats de l’armée israélienne sont dépeints comme des brutes qui violent les femmes palestiniennes.»

Les rapports d’Aloni-Sedovnik et de Bello présentent un intérêt particulier parce que les groupes féministes ont été le fer de lance de l'activisme de gauche en Israël depuis de nombreuses années. Selon Gila Svirsky, ancienne directrice du New Israel Fund en Israël et fondateur de la Coalition des femmes pour la paix parrainée par le NIF, «les organisations féminines pour la paix, connues sous le nom de Mouvement des femmes israéliennes pour la paix, sont devenues la partie la plus dynamique et obstinée du camp de la paix en Israël.» Ces groupes épousent une idéologie qui assimile le militarisme (par les Israéliens) à la domination des hommes sur les femmes. Loin d'être un mouvement marginal, cette gauche-féministe est une force dominante dans le monde universitaire israélien, la presse, la Knesset et le système judiciaire.

Source : Arabs Harass Female 'Peace' Activists; Left Silences Victims, par Gil Ronen, Arutz, 21 septembre 2010

http://www.postedeveille.ca/2010/09/des-militantes-violees-par-des-arabes-les-feministes-de-gauche-se-taisent-sur-le-viol-des-milit.html

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